lundi 22 octobre 2012

Marine de Corse, puis Romain d'Australie : Comment fait-on "le riz de "Mam" ? ...


Avec oignons, donne un goût légèrement sucré !

- Prendre du "Risotto" c'est un riz du Piémont et de Lombardie (Italie)
- Bien laver le riz pour faire partir l'amidon ... et l'imprégner d'eau
- Couper les oignons en petit morceau
- Dans une casserole à feu vif, mettre le riz dans beaucoup de beurre
  rajouter les oignons, remuer tout le temps pour qu'il n'attache pas
  attendre qu'il change de couleur  : transparent (surtout pas brulés)
- Rajouter l'eau : 2 doigts au dessus du riz
- Sur feu doux, laisser cuire le riz jusqu'à ce que l'eau s'évapore
- Bien surveiller en rajoutant de l'eau au fur et à mesure pour qu'il n'attache pas
- La cuisson est donc au pif ! (la prochaine fois, je chronomètre promis !) 





dimanche 21 octobre 2012

Crabe, fille ou garçon ? Marine n'ouvre pas ce post ! !

De préférence trouver des filles vivantes ... Cà c'est facile !
En revanche, les jeter dans de l'eau bouillante avec court bouillon dans un grand faitout ... Cà c'est plus dur !
Chronométrer 15'/kg après réebullition de l'eau

Déguster avec une mayonnaise faite maison bien sûr !
Photo de droite est un crabe fille : la partie est beaucoup plus large que chez les garçons .... Et Oui !


samedi 20 octobre 2012

C'est l'histoire de la sardine qui a bouché le port de Marseille !


C’est Paul François Jean Nicolas vicomte de Barras, né à Fox-Amphoux dans le Var le 30 juin 1755, qui raconte l’histoire dans ses mémoires. Le jeune homme s'engage comme cadet dans le régiment du Languedoc dès l'âge de 16 ans. En Juin 1776, il est aux Indes en tant qu'officier du régiment de Pondichéry, un régiment d'infanterie de Marine. Capturé par les Anglais en 1778, et libéré, en vertu d'un accord d'échanges de prisonniers, il fut rapatrié sur une frégate de la Marine de Louis XVI.
 
Le navire sur lequel il embarqua se nommait Le Sartine. Il portait le nom d'Antoine Raymond Juan Gualbert Gabriel de Sartine, comte d’Alby, qui fut de 1774 à 1780, Secrétaire d'État à la Marine. Le Sartine était une frégate marchande construite en 1775, transformée en vaisseau de guerre.
Pour le garantir de toute attaque des navires britanniques, le vaisseau devait naviguer sous un "pavillon de trêve" encore appelé "pavillon parlementaire" destiné à assurer l’inviolabilité des navires qui transportaient des prisonniers. Ce pavillon était composé d’un grand pavillon de poupe de couleur blanche doublé du pavillon de l’ennemi, plus petit et plus bas.
Le Sartine aurait donc dû, pour naviguer sans risque, arborer un pavillon blanc doublé d’un pavillon anglais plus petit et plus bas.

Selon les mémoires de Paul de Barras : "Les pavillons de trêve arborés, nous fîmes voile pour le cap de Bonne-Espérance : on y prit des vivres et l’on s’y radouba. Après une heureuse traversée, à la hauteur du cap Saint-Vincent (au sud du Portugal), nous fûmes ralliés par un vaisseau de guerre anglais (le Romney) qui croisait à cet endroit. Il lâcha une bordée, vira de bord et dirigea le feu de mitraille sur notre bâtiment sans défense, et bien que nous eussions les pavillons de trêve, neuf hommes et notre capitaine furent tués... Le feu continuait, le vaisseau criblé et faisant eau de toutes parts, allait être submergé. Je m’avisais d’abattre le pavillon français de poupe et le feu cessa aussitôt".
Le 1er mai 1780, Le Sartine était très endommagé. C'est le second, Roubaud, qui avait pris le commandement du navire. Le 5 mai, il décida de faire relâche dans le port de Cadix pour effectuer les réparations les plus urgentes. Le 9 mai, le navire quittait Cadix après qu'on eût effectué des réparations de fortune pour lui permettre de ralier Marseille. Le Sartine arriva au large de Marseille le 19 mai 1780.
La frégate française qui était un navire imposant, finit par couler dans le chenal à l'entrée du Vieux-port de Marseille ce qui empêcha pendant un certain temps l'accès et la sortie du port à tous les autres navires.
Chose curieuse qui est à souligner, le blason de la famille Sartine, créé bien avant cet évènement, et qui figure dans les armoriaux, est : "d’or à la bande d’azur chargée de trois sardines d’argent". Cela ne s'invente pas !  
 

lundi 8 octobre 2012

Romain d'Australie : "Pourrais-tu m'envoyer ta recette de poulet indien au curry ?"

"Murghi Korma" Recette de poulet indien

Ingredients :                 
- Poulet sans la peau, coupé en morceaux
- 1 gros oignon haché                           
- 2 gousses d'ail hachées               
- 3 cuillerées à soupe d'huile
- 1 grosse tomate en morceaux                  
- 2 morceaux de sucre                       
- sel 
Epices :
- 1/2 cuiller à café de curcuma en poudre
- 2 cuillers à café de coriandre en poudre (ou fraîche au pif)
- 1 cuiller à café de cumin en poudre
- 1 noix de gingembre frais épluchée et écrasée ou 1 cuiller en poudre
- 2 cuillers à café de piment sec en poudre ou 5 petits piments (à évaluer en fonction de la qualité du piment et de sa force)
Dans l'huile, faire revenir l'oignon le plus doucement possible ...
Quand ils commencent à changer de teinte, ajouter le curcuma, la coriandre, le cumin, le gingembre et 1 cuiller à soupe d'eau.
Bien mélanger et faire revenir cette pâte doucement un bon moment; pour que cela n'attache pas, penser à rajouter de l'eau régulièrement ....
Ajouter la tomate, le sucre, saler, mélanger le tout jusqu'à ce que la tomate soit réduite en purée.
Mettre alors le poulet.
Mélanger soigneusement, couvrir et laisser cuire à feu doux.
Au bout de 5 minutes, verser la valeur d'un verre d'eau chaude et mélanger à nouveau.
A mi-cuisson ajouter le piment.
Laisser cuire couvert ...

Qui meurt dîne, La Colère des aubergines, Folie de champignons, Festin pour un homme mort ... :
quelques titres de ces récits donnent un avant-goût de leur saveur. Les histoires racontées, pleines d'odeurs de cuisine, puissamment évocatrices des rapports et des conflits entre les membres d'une maisonnée indienne, soulignent bien sûr le rôle déterminant qu'y jouent la nourriture et celles qui la préparent. Des femmes croquées sur le vif y livrent des instants de bonheur, des secrets de famille, d'amour, d'enfance qui ont parfois la violence du désir ou l'amertume de la jalousie. Mais les véritables héroïnes sont ces recettes : qu'il s'agisse de confectionner un pickle de mangue, un gâteau de carottes ou un curry d'aubergines au yaourt, le lecteur goûtera, du palais et de la langue, l'alchimie des aromates indiens.